Parcourez l’exposition Maisons de Plaisance, de Louis XIV à Napoléon III avec un guide-conférencier et découvrez l’art de vivre de Louis XIV à Napoléon III.
L’exposition
S’évader de la ville pour rechercher un cadre de vie meilleur à la campagne… Ce phénomène ne nous est pas étranger et fait sens à l’heure où l’exode urbain prend de l’ampleur. Dès la Renaissance, en Ile-de-France, une élite fortunée quitte la ville à la belle saison et s’installe dans de somptueuses résidences aux champs pour s’y détendre et s’y divertir. La maison de plaisance est un lieu de représentation autant que de détente. Elle incarne la richesse et le goût du propriétaire. Conjuguant architecture dédiée, esthétique du jardin et botanique, mobilier, décor et art de la table, ces maisons cherchent à reproduire une atmosphère luxueuse, mais adaptée à la vie privée et à la villégiature dans un cadre champêtre. Maisons de campagne, villas, folies, pavillons, leur emplacement idéal demeure « la campagne » proche de la ville. En Ile-de-France, les maisons de plaisance sont bâties tout autour de la capitale, des faubourgs aux confins de la région. Riche en forêts, vallées et
cours d’eau, et équipée d’un réseau routier et ferroviaire favorisant les connexions avec la capitale, la région offre des conditions favorables à l’implantation de ces maisons. Leur construction débute réellement à partir du XVIIe siècle et connaît un véritable essor au
cours du siècle suivant. Elle se poursuit tout au long du XIXe, dans un contexte d’industrialisation et de transformations sociales et urbaines qui en modifient les enjeux. Estampes, peintures et objets décoratifs des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles témoignent de cette histoire qui a contribué à façonner le paysage francilien. Ils illustrent un art de vivre et les transformations sociales à l’œuvre à la fin de l’Ancien Régime et au XIXe siècle : divertissements en vogue, désir d’intimité et de confort, place des femmes et
développement de la bourgeoisie, lien avec la nature, etc. Environ soixante-dix œuvres empruntées à des collections publiques et privées prendront place au sein du parcours permanent du musée du Domaine royal de Marly pour dialoguer avec ses collections.
S’évader de la ville pour rechercher un cadre de vie meilleur à la campagne… Ce phénomène ne nous est pas étranger et fait sens à l’heure où l’exode urbain prend de l’ampleur. Dès la Renaissance, en Ile-de-France, une élite fortunée quitte la ville à la belle saison et s’installe dans de somptueuses résidences aux champs pour s’y détendre et s’y divertir. La maison de plaisance est un lieu de représentation autant que de détente. Elle incarne la richesse et le goût du propriétaire. Conjuguant architecture dédiée, esthétique du jardin et botanique, mobilier, décor et art de la table, ces maisons cherchent à reproduire une atmosphère luxueuse, mais adaptée à la vie privée et à la villégiature dans un cadre champêtre. Maisons de campagne, villas, folies, pavillons, leur emplacement idéal demeure « la campagne » proche de la ville. En Ile-de-France, les maisons de plaisance sont bâties tout autour de la capitale, des faubourgs aux confins de la région. Riche en forêts, vallées et
cours d’eau, et équipée d’un réseau routier et ferroviaire favorisant les connexions avec la capitale, la région offre des conditions favorables à l’implantation de ces maisons. Leur construction débute réellement à partir du XVIIe siècle et connaît un véritable essor au
cours du siècle suivant. Elle se poursuit tout au long du XIXe, dans un contexte d’industrialisation et de transformations sociales et urbaines qui en modifient les enjeux. Estampes, peintures et objets décoratifs des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles témoignent de cette histoire qui a contribué à façonner le paysage francilien. Ils illustrent un art de vivre et les transformations sociales à l’œuvre à la fin de l’Ancien Régime et au XIXe siècle : divertissements en vogue, désir d’intimité et de confort, place des femmes et
développement de la bourgeoisie, lien avec la nature, etc. Environ soixante-dix œuvres empruntées à des collections publiques et privées prendront place au sein du parcours permanent du musée du Domaine royal de Marly pour dialoguer avec ses collections.
