Thoiry Wild Race, une course à l’état sauvage !

Thoiry

Publié le 18 janvier 2024 par Pascal

Il y a des courses pour le chrono, et d’autres pour les photos. La Thoiry Wild Race appartient sans aucun doute à la seconde catégorie. Bien sûr, on déclenche la montre au passage de la ligne. Un réflexe probablement. Mais peu des 1 150 coureurs au départ (une centaine d’enfants ont participé à une course d’un peu plus de 1 km) sont là pour battre un record personnel ou simplement « faire la course ». Les premiers ont parcouru les 10 km en 34’30’’. Bravo à eux. Les derniers ont allongé la sortie jusqu’à 1h42’. Bravo à eux.

Une expérience avant tout…

La Thoiry Wild Race , c’est avant tout une expérience. Une chance aussi de pouvoir courir au cœur des 90 hectares de ce zoo dont la réputation va bien au-delà des limites de nos Yvelines avec ses 750 animaux. Quelle autre course permet en effet de se retrouver à quelques mètres seulement d’un éléphant, de girafes, de gnous, de zèbres, de lions, de hyènes etc. ? Quelle autre course permet à certains participants d’être accompagnés sur quelques mètres par des autruches, incroyable et inoubliable escorte ? Aucune. La Thoiry Wild Race est unique.

« Nez à trompe avec un éléphant »

Pour leur troisième édition (annulation en 2020 en raison de la crise sanitaire), les organisateurs ont su modifier le parcours pour le rendre encore plus agréable. Alors, quand à la sortie d’une allée, on se retrouve pratiquement, nez à nez, ou plutôt nez à trompe avec un éléphant, le moment devient magique. Quelques mètres plus loin, ce sont trois girafes qui nous contemplent, à près de 5m de hauteur. Juste à côté, gnous et zèbres traversent leur espace à grandes enjambées. Une façon de montrer aux coureurs qu’il serait vain de vouloir rivaliser. Installé sur un rocher au milieu de son enclos, le roi lion semble lui complètement imperturbable à cet étrange défilé. A chaque portion du parcours, de nouvelles surprises, de nouveaux émerveillements. A peine le temps de voir passer les 10 km de la course. Une dernière montée, un ultime passage par les jardins botaniques posés au pied du château dessinés au fil des siècles par quelques-uns des plus grands paysagistes de l’histoire de France, un dernier regard sur les « sculptures animalières » et la ligne d’arrivée est en vue.

La visite du parc pour prolonger le voyage

Preuve que le moment fut intense, contrairement à beaucoup d’autres épreuves, la plupart des participants restent sur le site. Une deuxième balade peut commencer. Plus calme, plus douce et le plus souvent en famille (les accompagnants des coureurs bénéficient d’un tarif privilégié pour la visite du zoo).

La (superbe) médaille remise par un des nombreux bénévoles (grand merci à eux) nous rappellera cette journée réellement unique. Une course à pied certes. Mais sans aucun doute bien plus que cela… un voyage.