Sans aucun doute, Alfred Sisley est « le plus harmonieux » des Impressionnistes. Sa représentation bucolique et intime des paysages peints à différentes saisons, amène un sentiment poétique de la nature.
Mais son goût pour l’architecture l’entraîne à peindre d’autres sujets : la Machine de Marly et ses environs, l’écluse, les maisons proches.
Départ des écluses de Bougival sur l'Ile de la Loge "Bateau à l’écluse de Bougival" (1873). Au bout du chemin bordant les écluses l’artiste peint les reflets animés sur l’eau, n’hésitant pas à signaler la présence à l’écluse d’un remorqueur de péniche par sa cheminée qui fume.
Le tableau représente la pointe de l’Ile Gautier. La maison des éclusiers représentée sur la partie gauche de cette toile existe toujours (on reconnaît les ouvertures, la toiture et les cheminées, mais les chiens assis ont disparu).
En revenant sur vos pas et en empruntant le pont Abbé Pierre et en descendant tout de suite sur votre gauche, vous vous retrouverez sur le site de la Machine de Marly où se trouvait le bâtiment qui abritait les 6 énormes roues installées en travers du bras de la Seine.
"Barrage de la Machine de Marly" (1876) représente une partie de ce bâtiment démoli en 1968, à l’occasion de la construction d’un barrage permettant de régulariser les crues de la Seine. L’artiste avait en fait posé son chevalet un peu plus loin derrière, au niveau du pont actuel car cette plaque émaillée est précisément située à l’emplacement de cette machine, qui s’avançait dans l’eau.
L’édicule en brique que vous apercevez sur le tableau était une annexe de ce bâtiment. La maison à gauche de la composition, sur l’Ile de la Loge, existe toujours.
En vous rapprochant de la route "Route de Saint-Germain à Marly" (1872). Vous apercevez sur votre droite les bâtiments de la Machine qui servaient de logement pour les employés, de bâtiments administratifs et d’ateliers de réparation. Cet ensemble de bâtiments est inscrit MH depuis 1987.
En revenant vers Bougival, sur votre droite, vous passerez devant l'élément du tableau, la rampe par laquelle les pièces de la Machine étaient apportées jusqu’aux ateliers pour leur entretien, on peut remarquer un porche (XVIIème siècle) qui vous amène dans la cour donnant sur les bâtiments de la Machine.
En longeant la Seine "La Machine de Marly" (1873). En vous retournant vous imaginerez le bâtiment de la Machine de Marly qui abritait la nouvelle installation hydraulique amenant l’eau au réservoir de Marly. Lui faisant face, le peintre a posé son chevalet : les formes précises du bâtiment en briques roses ferment le paysage et viennent se refléter par touches colorées dans l’eau du fleuve arrêtée par le barrage à aiguilles. Aujourd'hui vous apercevez, sur la plateforme sur laquelle vous vous trouviez précédemment, les voutes où passaient 2 des 6 roues côté amont.
En continuant le long de la Seine, vous monterez l'ancienne passerelle (sur votre gauche) - "La Fabrique pendant l’inondation" (1873)
La crue de la Seine en 1872, comme celle plus célèbre de 1876, est un motif à peindre pour Sisley.
La maison des éclusiers dans l’île de la Loge est le sujet central du tableau. Celle-ci se reflète dans une eau calme, étonnante bâtisse solide et immobile. Seule la cheminée d’un bateau à vapeur, que l’on devine arrêté à l’écluse, anime le paysage sans en troubler la douceur automnale.
Sisley, comme son ami Pissarro, décrit l’activité fluviale mais invente une atmosphère que ses pinceaux habillent de poésie.
Départ des écluses de Bougival sur l'Ile de la Loge "Bateau à l’écluse de Bougival" (1873). Au bout du chemin bordant les écluses l’artiste peint les reflets animés sur l’eau, n’hésitant pas à signaler la présence à l’écluse d’un remorqueur de péniche par sa cheminée qui fume.
Le tableau représente la pointe de l’Ile Gautier. La maison des éclusiers représentée sur la partie gauche de cette toile existe toujours (on reconnaît les ouvertures, la toiture et les cheminées, mais les chiens assis ont disparu).
En revenant sur vos pas et en empruntant le pont Abbé Pierre et en descendant tout de suite sur votre gauche, vous vous retrouverez sur le site de la Machine de Marly où se trouvait le bâtiment qui abritait les 6 énormes roues installées en travers du bras de la Seine.
"Barrage de la Machine de Marly" (1876) représente une partie de ce bâtiment démoli en 1968, à l’occasion de la construction d’un barrage permettant de régulariser les crues de la Seine. L’artiste avait en fait posé son chevalet un peu plus loin derrière, au niveau du pont actuel car cette plaque émaillée est précisément située à l’emplacement de cette machine, qui s’avançait dans l’eau.
L’édicule en brique que vous apercevez sur le tableau était une annexe de ce bâtiment. La maison à gauche de la composition, sur l’Ile de la Loge, existe toujours.
En vous rapprochant de la route "Route de Saint-Germain à Marly" (1872). Vous apercevez sur votre droite les bâtiments de la Machine qui servaient de logement pour les employés, de bâtiments administratifs et d’ateliers de réparation. Cet ensemble de bâtiments est inscrit MH depuis 1987.
En revenant vers Bougival, sur votre droite, vous passerez devant l'élément du tableau, la rampe par laquelle les pièces de la Machine étaient apportées jusqu’aux ateliers pour leur entretien, on peut remarquer un porche (XVIIème siècle) qui vous amène dans la cour donnant sur les bâtiments de la Machine.
En longeant la Seine "La Machine de Marly" (1873). En vous retournant vous imaginerez le bâtiment de la Machine de Marly qui abritait la nouvelle installation hydraulique amenant l’eau au réservoir de Marly. Lui faisant face, le peintre a posé son chevalet : les formes précises du bâtiment en briques roses ferment le paysage et viennent se refléter par touches colorées dans l’eau du fleuve arrêtée par le barrage à aiguilles. Aujourd'hui vous apercevez, sur la plateforme sur laquelle vous vous trouviez précédemment, les voutes où passaient 2 des 6 roues côté amont.
En continuant le long de la Seine, vous monterez l'ancienne passerelle (sur votre gauche) - "La Fabrique pendant l’inondation" (1873)
La crue de la Seine en 1872, comme celle plus célèbre de 1876, est un motif à peindre pour Sisley.
La maison des éclusiers dans l’île de la Loge est le sujet central du tableau. Celle-ci se reflète dans une eau calme, étonnante bâtisse solide et immobile. Seule la cheminée d’un bateau à vapeur, que l’on devine arrêté à l’écluse, anime le paysage sans en troubler la douceur automnale.
Sisley, comme son ami Pissarro, décrit l’activité fluviale mais invente une atmosphère que ses pinceaux habillent de poésie.
