Aqueduc et arcades de Buc, un site historique de 580 mètres de haut.
Louis XIV exigea l'augmentation du nombre de bassins et de jets d’eau pour agrémenter les jardins du château. Cela obligea les politiciens et les scientifiques à trouver de nouvelles solutions pour amener toujours plus d’eau à Versailles et pour améliorer son cheminement.
Alors, Colbert demande à Thomas Gobert d’inspecter le plateau de Saclay pour savoir s’il est possible de recueillir l'eau des étangs et de l'acheminer jusqu'à Versailles. Gobert s’inspire d’une lunette conçue par l’abbé Picard pour niveler les terrains. Le projet est viable, il est adopté. Un mémoire est établi avec plans, ouvrages d’art, devis et le choix d’entrepreneurs.
Le franchissement de la Bièvre se révèle être la principale difficulté pour conduire l'eau des étangs de Saclay et de Toussus-le-Noble (étang Vieux, étang d’Orsigny et étang du Trou Salé) vers les étangs Gobert à Versailles.
Gobert crée un siphon et fait poser deux conduites de fonte mais la pression est trop forte et l’eau s’échappe des nombreuses jonctions entre les tronçons.
Ce siphon ne donne pas satisfaction. Alors, Gobert propose adroitement au roi une solution plus fiable qui laisserait à la postérité une œuvre remarquable : un aqueduc de pierres.
La réalisation de l’aqueduc est effectué de 1684 à 1686 à l’aide de nombreux artisans et d’entreprises avec le concours des régiments des Suisses de Stuppa et le bataillon de Pfiffer.
L’aqueduc est constitué de deux séries d’arcades superposées :
- l’une de 23 m de hauteur, enterrées sous un remblai sur lequel passe la D938
- l’autre de 21,5 m de hauteur, visible au fil d’eau sur une longueur de 580 mètres. 19 voûtes clavées supportent, au sommet, un canal rectangulaire de 1 m de largeur sur 1,91 m de hauteur permettant la circulation de l’eau. Ce canal est couvert de dalles en pierre de 1,18 m de large.
La maison, accolée à l’aqueduc, a été terminée en 1686. Elle servait de logement au fontainier chargé du fonctionnement des soupapes de régulation.
L’eau ne circule plus depuis 1950.
Alors, Colbert demande à Thomas Gobert d’inspecter le plateau de Saclay pour savoir s’il est possible de recueillir l'eau des étangs et de l'acheminer jusqu'à Versailles. Gobert s’inspire d’une lunette conçue par l’abbé Picard pour niveler les terrains. Le projet est viable, il est adopté. Un mémoire est établi avec plans, ouvrages d’art, devis et le choix d’entrepreneurs.
Le franchissement de la Bièvre se révèle être la principale difficulté pour conduire l'eau des étangs de Saclay et de Toussus-le-Noble (étang Vieux, étang d’Orsigny et étang du Trou Salé) vers les étangs Gobert à Versailles.
Gobert crée un siphon et fait poser deux conduites de fonte mais la pression est trop forte et l’eau s’échappe des nombreuses jonctions entre les tronçons.
Ce siphon ne donne pas satisfaction. Alors, Gobert propose adroitement au roi une solution plus fiable qui laisserait à la postérité une œuvre remarquable : un aqueduc de pierres.
La réalisation de l’aqueduc est effectué de 1684 à 1686 à l’aide de nombreux artisans et d’entreprises avec le concours des régiments des Suisses de Stuppa et le bataillon de Pfiffer.
L’aqueduc est constitué de deux séries d’arcades superposées :
- l’une de 23 m de hauteur, enterrées sous un remblai sur lequel passe la D938
- l’autre de 21,5 m de hauteur, visible au fil d’eau sur une longueur de 580 mètres. 19 voûtes clavées supportent, au sommet, un canal rectangulaire de 1 m de largeur sur 1,91 m de hauteur permettant la circulation de l’eau. Ce canal est couvert de dalles en pierre de 1,18 m de large.
La maison, accolée à l’aqueduc, a été terminée en 1686. Elle servait de logement au fontainier chargé du fonctionnement des soupapes de régulation.
L’eau ne circule plus depuis 1950.